De : Cecil Landeau
Avec : Norman Wisdom, Muriel Smith, Douglas Byng, Moira Lister, Bob Monkhouse, David Hurst, John Heal, Marcel Lebon, Audrey Hepburn, Aud Johanssen, ...
Genre : Revue musicale

Histoire

Revue composée de sketches comiques et de numéros musicaux qui caricaturaient cerains films et pièces de théâtre de l'époque. Dans une scène, Audrey incarnait l'esprit du Champagne, en robe lamée or avec des oreilles de lutin. Comme dans Sauce Tartare, elle avait une scène de danse en solo.

Distribution

Metteur en scène et producteurCecil Landeau
Partition musicale?
Chorégraphie?

Anecdotes

Toujours présentée au Cambridge Theatre de Londres, à partir du 27 avril 1950, cette seconde revue n'aura pas autant de succès que la précédente Sauce Tartare, bien qu'elle en soit la reprise à peine remaniée.
Elle sera arrêtée au bout de huit semaines, et convertie en une version plus courte appelée Summer Nights, donnée au Ciro's, un des night-clubs les plus huppés de Londres.

Audrey se fera de nouveau remarquer des spectateurs, plus pour sa personnalité et sa jeune beauté (plusieurs articles d'époque mentionnant ses longues jambes parfaites), que pour son talent encore naissant.

Craignant que la liaison entre Audrey et Marcel Lebon n'affecte la revue, Cecil Landeau n'avait pas reconduit Le Bon au Ciro's. Il espérait qu'Audrey et lui se sépareraient, et effectivement, du fait qu'elle travaillait très tard dans la nuit, Le Bon se détourna d'elle pour aller voir ailleurs.

Bien avant Colette pour Gigi ou William Wyler pour Vacances Romaines, c'est Cecil Landeau qui peut être considéré comme le premier découvreur d'Audrey. Il n'imaginait pas qu'Audrey puisse réussir en tant que ballerine, mais pensait qu'elle avait des potentialités pour être actrice.

Bob Monkhouse (un de ses partenaires) : "Ce que communiquait Audrey dans Sauce Piquante, et ce qui l'a servie tout au long de sa carière, c'était un sentiment énorme, exagéré de "Je suis sans défense j'ai besoin de vous". Face à cela, les gens réagissaient au quart de tour, peut-être sans même comprendre pourquoi. Et Audrey avait cette qualité-là à revendre. [...] Chaque spectateur se disait : "Comme j'aimerai prendre cette petite Audrey sous mon aile." Elle donnait l'impression d'être trop jolie, trop innocente, inconciente du danger."

Un hebdomadaire de l'époque, le Picturegoer : "C'est une jeune fille capable de donner des palpitations cardiaques, avec un style bien à elle, un réel talent d'actrice et une photogénie qui lui vaudra de figurer en bonne place dans la presse."

John Mac Callum (acteur australien) : "Je ne parvenais pas à quitter des yeux l'une des danseuses. Le ballet n'offrait rien de particulier mais cette fille était différente. Elle avait d'immenses yeux de biche et l'aspect d'un elfe. [...] Elle dégageait un magnétisme irrésistible."