De : Julius Styne
Avec : Lou Parker, Alma Cogan, Kay Kendall, Nickolas Dana, Audrey Hepburn, ...
Genre : Revue musicale

Histoire

Les aventures d'un escroc des années 20, où les numéros s'inspirent des danses de l'époque comme le charleston, ainsi que des personnages comiques du cinéma muet comme les Keystone Kops et les Bathing Beauties de Mack Sennett.

Distribution

Metteur en scèneJulius Styne
Partition musicaleJules Styne
ChorégraphieJerome Robbins
CoproducteurJack Hylton

Anecdotes

Après avoir auditionné à Londres, Audrey Hepburn sera une des dix choristes choisies parmi trois mille postulantes, pour un rôle dans cette revue musicale importée de Broadway où elle fait fureur depuis 1947.
Elle rentrera chez elle en larmes : "Je ne connaissais rien des pas du modern jazz, et j'étais restée raide comme un manche dans mon effort pour suivre le mouvement. Je n'aimais même pas ce que je faisais ! Cela n'avait rien à voir avec l'art du ballet [...] J'ai pleuré parce que j'étais sûre de n'avoir aucune chance d'être choisie."
Mais la grâce qui émane d'Audrey et son charme font des miracles. Le coproducteur Jack Hylton note : "Nulle comme danseuse, mais beaucoup de verve".

Cette revue débute le 22 décembre 1948 au London Hippodrome Theatre, pour 291 représentations.

Elle n'a qu'une ligne de texte, "Have they all gone à" (Ils sont tous partis à), mais sa présence est vivement remarquée et tous les témoignages à son sujet sont unanimes :

Audrey se liera d'amitié avec une camarade de chorus, Kay Kendall, qui deviendra la future épouse de Rex Harrison, qu'elle rencontrera des années plus tard dans le rôle du professeur Henry Higgins dans My Fair Lady.