"I was born with an enormous need for affection, and a terrible need to give it."

Au sujet de son travail pour l'UNICEF :"Je suis heureuse d'avoir un nom, parce que je l'utilise pour ce qu'il vaut. C'est comme un bonus que ma carrière m'a donné." [...] "J'ai auditionné toute ma vie pour ce rôle et je l'ai finalement obtenu."

Au sujet de sa mission en Somalie : "J'ai été en enfer. [...] Je ne m'en remettrai jamais. [...] S'occuper d'enfants n'a aucun rapport avec la politique. La survie, c'est de cela dont il est question. Je pense qu'avec le temps peut-être, au lieu d'avoir une politisation de l'aide humanitaire, il y aura une humanisation de la politique."

"Il n'y a pas si longtemps, l'Afrique se suffisait à elle-même et l'agriculture était très développée. En Ethiopie, comme en Somalie. Mais les pays occidentaux, du temps où ils avaient en charge ces pays, n'ont rien fait pour les développer. Ils les ont vite oubliés ! Le temps de l'Armée du Salut est révolu, les ONG sont puissantes. Elles peuvent s'organiser en lobbies. Les gouvernements vont devoir désormais compter avec elles et avec l'opinion publique. La naissance en France d'un ministère de l'Action Humanitaire est un exemple qui devrait être suivi dans d'autres pays. Nous avons une nouvelle arme pour lutter contre la misère du monde, c'est celle de l'information. Nous ne pouvons pas dire, comme nous l'avons fait après la Seconde Guerre Mondiale, que nous ne savions pas ! Les grandes puissances ont été capables pour un peu de pétrole de lancer la guerre du Golf. Avec la Somalie, le Soudan, le Mozambique, il faut exiger d'elles une intervention comparable. La Somalie peut être sauvée."

"Très tôt, j'ai décidé d'accepter la vie sans condition. Je n'ai jamais pensé que cela m'apporterait quoi que ce soit de spécial et j'ai pourtant l'impression que ce que j'ai accompli dépasse toutes mes espérances. La plupart du temps, les choses sont arrivées sans que je les provoque."

"L'argent en lui-même n'a jamais rendu personne heureux, mais il m'a toujours donné un vrai sentiment de sécurité, ce qui a renforcé ma capacité à être heureuse."



Willian Holden (analysant le style d'Audrey dans les années 50) : "La popularité évole au gré des époques, selon l'humeur du temps. A la fin des années 20 et au début des années 30, de grandes stars comme Norma Shearer et Joan Crawford, répondaient au besoin d'élégance et de sophistication du public. Puis sont venus la guerre, le chaos politique, les bouleversements économiques... Une atmosphère dans laquelle le cinéma a beaucoup plus mis en valeur le physique et la sensualité. Longtemps, la popularité d'une actrice est allée de pair avec les dimensions de sa poitrine... Aujourd'hui, je crois que les gens ont envie de quelque chose d'autre. Je ne voudrais pas faire reposer un tel fardeau sur les épaules d'Audrey, mais je pense qu'elle est devenue un symbole de dignité, qu'elle représente ce qu'il y a de bon et de juste en chacun de nous."

Billy Wilder : "She had not gone to acting schools, she didn't hear the word Strasberg, she did not repeat in front of the mirror. She just was born with this kind of quality and she made it look so unforced, so simple, so easy."

Billy Wilder : "What is really needed in order to become a star is an extra element which god gives you or doesn't give you. You're born with it. You cannot learn it. God kissed on her cheek and there she was."

Billy Wilder : "After so many drive-in waitresses becoming movie stars, there has been this real drought, when along come class; somebody who actually went to school, can spell, maybe even plays the piano. She may be a wispy, thin little thing, but when you see that girl, you know you're really in the presence of something. In that league there's only ever been Garbo, and the other Hepburn, and maybe Bergman. It's a rare quality, but boy, do you know when you've found it."

Anthony Beauchamp (photographe à la mode) : "J'avais dèjà photographié des beautés aussi célèbres que Vivien Leigh et Greta Garbo, mais j'ai eu la sensation d'avoir fait une véritable découverte quand j'ai trouvé Audrey. Elle était d'une telle fraîcheur, d'une beauté immatérielle."

Richard Attenborough : "Chacun se rendait compte qu'il y avait chez elle quelque chose d'absolument remarquable et qu'elle deviendrait tôt ou tard une vedette de cinéma de première importance."

Picturegoer (un hebdomadaire parlant de son rôle dans Sauce Piquante) : "C'est une jeune fille capable de donner des palpitations cardiaques, avec un style bien à elle, un réel talent d'actrice et une photogénie qui lui vaudra de figurer en bonne place dans la presse."

Alec Guinness (parlant de son rôle dans De l'or en barres) : "Elle n'avait qu'une demi-réplique à dire, et je ne pense pas qu'elle l'ait jouée de façon spécialement intéressante. Mais elle avait une beauté de jeune faon et une présence remarquable."

Henry Mancini : "'Moon River' was written for her. No one else had ever understood it so completely. There have been more than a thousand versions of 'Moon River', but hers is inquestionably the greatest."

Cary Grant (après Charade) : "Tout que je veux pour Noël est un autre film avec Audrey Hepburn !"

Hubert de Givenchy : "J'ai eu deux grands privilèges dans ma vie. Avoir connu et avoir été l'ami de deux personnes remarquablement talentueuses : Cristobal Balenciaga et Audrey Hepburn. Chacune m'a donné quelque chose d'exceptionnel que je porte en moi encore aujourd'hui. [...] Il y a une chose qui m'a frappé à son sujet, en plus de son charme et son élégance, c'était sa capacité à se faire aimer et admirer aussi bien des femmes que des hommes. Son image était unique. C'est une chose qu'aucune autre des grandes actrices a été incapable de créer elle-même."

Stanley Donen : "The first time I saw Audrey Hepburn was in Roman Holiday. There have only been a few firsts in my life that have rattled me so much - the first time I saw Fred Astaire, the first time I saw Marlon Brando. It was obvious to me that she was going to join a group into which a few artists are admitted: Chaplin, Astaire, Brando."

Elizabeth Taylor (après la mort d'Audrey) : "Audrey was a lady with an elegance and charm that was unsurpassed, except by her love for underprivileged children all over the world. God has a most beautiful new angel now that will know just what to do in heaven."

Ralph Lauren : "I truly feel Audrey gave Givenchy a look. As time went on, they collaborated, but I think she picked what was Audrey out of Givenchy. The same for my clothes. She just picked from them what was right for her... You could take Audrey into Sears, Roebuck or Givenchy or an army surplus store - it didn't matter, she'd put something on and you'd say, 'It's her!' Very few people can do that. Clothes look great or not depending on who's wearing them."